Fête de la confiture

Fête de la confiture
Cette année, aura lieu la 15ᵉ Fête de la Confiture à Saint-Fraigne. Cette fête attire plus de 1000 personnes.
Isle Nature
Renseignement : 05.45.21.57.65
islenature@gmail.com
21 et 22 SEPTEMBRE 2024
Samedi 21 Septembre 2024 (Ouverture à 14h)
- 14h30 – Départ Rallye 2CV
- 15h00 – Délibération du Jury
- 16h00 – Démonstration de confiture avec Stéphan PERROTTE
- 17h00 – Spectacle de la Cie Le soleil/nuit « Noémie et le mystère de la Chrysalide » offert par le SIAEP NOC
- 18h00 – Remise des prix du concours de confitures
- 19h00- Remise des prix du rallye
- 20 h 00- Repas Charento-héarnais- soirée DJ
Dimanche 22 Septembre 2024 ( Ouverture à 10 h)
- 10h00- Atelier de fabrication de bonbons au miel avec les Ateliers de la Simplicité
- 11h00 -Démonstration de confiture avec Stéphane PERROTTE
- 12h00 – Repas Tartines
- 15h00 – Dictée au Musée de l’école publique
- 15h30 – Spectacle de la Cie piqure d’art « l’arbre de vie »
- 17h00 – Apéritif de Clôture
Tout le week-end
- Marché de producteurs confituriées
- Marché artisanal
- Ateliers animations avec l’isle Nature
- Ateliers par les Petits Débrouillard et l’Isle Nature
- Visites des Jardins
- spectacle tout public
Avec la présence de PIQTHUI, Stephan PERROTTE « champion du monde de la confiture » et Gaby REGAGNON « Roi de la garbure ».
Pass 2 jours Tarif : 3€50 entrée 2€50 pour les 16 – 18 ans .
Calendrier et billetterie

Fête de la confiture

Printemps de l'environnement

Animations de l'Isle Nature
Printemps de l'environnement

Printemps de l'environnement
Évènement étalé sur une semaine rassemblant différents acteurs sur le thème de la biodiversité et de l’eau. Des activités vous sont proposées par l’Isle Nature, le SIAEP et le SMABACAB. Nous nous retrouvons au printemps 2024.

Zone humide et chemin de randonnée

Le marais
Les marais constituent une des richesses de la commune, ainsi de tout temps, ils ont donné poissons et gibiers d’eau en abondance. Les terrains régulièrement inondés par les deux rivières ont permis la culture de plantes nécessitant une grande quantité d’eau telles le lin, le chanvre et plus récemment le maïs.
Dans les tourbières
Si, au grès d’une promenade, vous flânez du « Moulin Neuf » à « Gouge », vous marcherez sur un sol noirâtre et spongieux, qui tremble un peu sous le pas. Naguère, c’était le domaine de grandes herbes, aux tiges triangulaires et coupantes ; les « rouches ». Elles servaient autrefois de litières aux animaux et étaient le refuge des braconniers. Ces pantes sont des « carex » qui, en se décomposant par la racine, avec les sphaignes (mousses très spongieuses) vont constituer la tourbe. Travail permanent et lent de la nature.
Cette roche organique contient 60 % de carbone. C’est un combustible médiocre, dégagent beaucoup de fumée et brulant avec une petite flemme bleue claie. Elle fut pourtant utilisée comme combustible de substitution lors des pénuries de charbon qui frappèrent la France durant la première et la seconde Guerre mondiale. Ces tourbières ont aussi livré des vestiges archéologiques nombreux, particulièrement bien préservés grâce à leur immersion dans ce milieu stagnant.
Les tourbières de la vallée de l’Osme sont exploitées, en 1914, par Lucien Chauvaud, Edouard François, Georges Masson et la famille Boucardeau, Emilien Vanier, forgeron-serrurier, confectionne les premiers louchets à main. À la demande de la maison Fouilland d’Angoulême qui ouvre une tourbière à « la Fontaine des Eaux Segrain » (Chantemerle), vers 1940, Jean Vanier perfectionne le louchet. Henry Lamy construit les bâtis en bois. Messieurs Lecreux et Peraud de la Maison Worms ouvrent alors une autre tourbière à proximité de l’autre.

Primitivement, l’extraction se fait à l’aide d’un louchet. C’est une sorte de bêche, à fer étroit, qui sert à la fois de pelle et de louche, donnant au combustible une forme de brique allongée.
Secondé par quelques ouvriers, Jean-Louis VANIER entreprend la construction des appareils, dans son atelier de Saint-Fraigne. Les commandes affluent, grâce aux recommandations des premiers clients, en provenance de Paris, de Bordeaux, de Poitiers, de Châtellerault et de la Rochelle. Le chantier à Chantemerle prend de l’extension. Une trentaine d’ouvriers sont recrutés sûr, pour les deux exploitations.
Dans les années 1950, commencent les travaux d’assainissement de la vallée de l’Osme et de ses affluents. L’été, le lit des rivières est à sec. Les tourbières se dessèchent. L’environnement en est totalement modifié. Cependant, le site reprend, peu à peu, son état primitif grâce au nouveau plan élaboré par le conservatoire d’espaces naturels de Poitou-Charentes.
Restauration d'une zone humide
Les vallées de l’Aume et de la Couture ont progressivement perdu leur intérêt biologique et leur caractère paysager par suite d’assainissement en vue de l’intensification agricole. Essentiellement composé d’espaces marécageux et de prairies alluviales dans les années 1950, ce secteur est devenu aujourd’hui un vaste ensemble agricole de quelque 2 500 ha de terres cultivées, au sein desquelles quelques zone humides tourbeuses relictuelles substituent encore.
Cette évolution marquée a localement provoqué une pénurie de réserves d’eau naturelles et réduit la capacité du milieu à fournir des zones d’expansions des crues. Par ailleurs, des études récentes sur la qualité de l’eau témoignaient de concentration en nitrates ponctuellement supérieurs aux normes autorisées…

Face à ce constat alarmant, le Syndicat hydraulique du bassin de l’Aume-Couture (SIAHBAC) adoptait en 1995 un protocole d’intervention destiné à préserver la qualité et la quantité de la ressource en eau sur le bassin.
Rapidement, le constat est fait que des terrains pourraient facilement être inondés en maintenant quelques barrages mobiles en position haute. L’idée de préserver la ressource en inondant volontairement des terrinas commence alors faire son chemin.
À cette date, le secteur aujourd’hui appelé « Marais de Saint-Fraigne » est un espace entièrement cultivé maïs. Ces terrains possédant un fort potentiel d’inondabilité, la perspective de remise en eau se focalise rapidement sur cet ensemble de 4 ha d’un seul tenant.
Pour atteindre cet objectif, le Syndicat a dû convaincre des exploitants de la zone à remettre en eau leurs parcelles jusque-là cultivées, avec trois objectifs affichés :
- Réhabilitation du marais permettant le retour de plusieurs dizaines d’hectares de terres cultivées en zone humide
- Maintien du niveau de la nappe d’accompagnement de la rivière à son maximum pour constituer des réservoirs d’eau naturels
- Piège des nitrates en aménageant un espace entre la rivière et les terrains agricoles.
Après deux années d’expérimentation et d’intense concertation locale pour faire accepter la démarche aux exploitants, puis trouver des moyens financiers afin de mener à bien le projet, le SIAHBAC a recherché des partenaires pour pérenniser cette action.
Contacté en 1997, le Conservatoire d’espaces naturels de Poitou-Charentes s’est intéressé à ce projet ambitieux et exemplaire de réhabilitation d’une zone humide à partir de terres cultivées. Avant d’engager une intervention foncière, préalable incontournable à une gestion pérenne du site, la structure a lancé une étude écologique, nécessaire pour argumenter et justifier le financement possible d’acquisitions sur ce territoire. L’objectif de ce diagnostic était ainsi de démontrer l’intérêt scientifique du site et sa capacité, après trois ans de remise en eau, à accueillir une flore et une faune patrimoniale. Le diagnostic mené en 1998 démontre que le milieu voit réapparaitre une flore et une faune exceptionnelle.
Les arguments scientifiques ont convaincu le Conservatoire de développer une action de maîtrise foncière amiable. Ainsi, en achetant et/ou en proposant des terres en échanges aux propriétaires et exploitants présents sur le site, le conservatoire tente ainsi depuis l’année 2000, en partenariat avec la SAFER, la Chambre d’agriculture et les acteurs agricoles locaux d’obtenir une maîtrise foncière sur environ 35 hectares afin d’y développer une action de gestion durable en faveur de la biodiversité et de la ressource en eau.
Grâce à la participation du Conseil général, de la Région, de l’Europe et de l’Agence de l’eau Adour-Garonne, le Conservatoire est aujourd’hui propriétaire d’environ 20 hectares sur le marais, et un travail de gestion s’engage en faveur du milieu et des espèces inventoriées. Grâce à ce travail, les marais de Saint-Fraigne ont retrouvé leurs aspects d’origine et sont redevenus d’extraordinaires réserves naturelles pour la faune et la fore des milieux humides.
La randonnée du patrimoine

Isle Nature


L'Isle Nature un espace préservé
L’Isle Nature se trouve dans le village de Saint-Fraigne, dans le Pays du Ruffécois en Charente.
C’est un site multiple qui regroupe non seulement les Jardins Ephémères avec ses pavillons en bois, mais aussi la Maison de l’Eau, l’église et ses peintures murales classées, des animations estivales, le marais et sa biodiversité.
Les animateurs/trices de l’Isle Nature accueillent plus de 900 scolaires à l’année pour les sensibiliser à la biodiversité autour d’atelier ludique.
Du lundi, mardi, jeudi, vendredi : 8 H 00 / 17 H 00
Les horaires pourront être modifiés en fonction des conditions météorologiques.
En périodes hivernales les jardins éphémères sont fermés temporairement, mais en revanche les activités à faire avec l’équipe d’animation reste disponible toute l’année.
Tarif visite :
libre Jardins Éphémères : 4.50€ – réduit : 3.50€
Visite guidée : Jardins : 6€ – réduit : 5€
Tarif Réduit pour les Bénéficiaire du RSA, demandeur d’emploi, étudiants, 12-18ans, personne à mobilité réduite, groupe (+ de 10 pers)
Gratuit pour les moins de 12 ans.
Exceptionnellement l’église sera fermée pour travaux
Pour tous renseignements contactez :
L’ISLE NATURE
0545215765
islenature@gmail.com
24 Rue du Chant du Coq 16140 SAINT-FRAIGNE
Jardins éphémères
Les Jardins Ephémères sont nés d’une volonté politique de revitaliser le monde rural en réinvestissant une peupleraie en friche, depuis 2000, sur la commune de Saint-Fraigne.
Après avoir été inondé l’hiver, les Jardins, composés d’une douzaine de parcelles, renaissent à chaque printemps. Par le biais d’un appel à projets, des jardiniers amateurs et des professionnels du paysage imaginent et aménagent les parcelles sur un thème défini.
Un chantier d’insertion de 23 personnes (18 jardiniers et 6 animateurs/trices) s’occupe tout au long de la saison de l’aménagement des Jardins, de son entretien (taille, tonte, arrosage), de l’accueil touristique et de l’animation du site auprès des scolaires, des centres de loisirs et du grand public.
Cette année, le thème des Jardins Ephémères est : « Le 7ème art s’invite aux jardins ».

Livret pédagogique
Les animateurs/trices de l’Isle Nature propose des ateliers pédagogiques pour éveiller les enfants à la nature, les sensibiliser au respect de l’environnement, développer l’éco-citoyenneté et faire découvrir la biodiversité du jardin.

L'Isle Nature est labélisé Tourisme et Handicap

Le Musée de l'Ecole

Le musée de l'école de Saint Fraigne
Le musée est installé dans l’ancienne école de Saint-Fraigne. Pendant de nombreuses années ont exercé Mr et Mme PROUST dont le souvenir reste encore présent dans la mémoire des Saint-Fraignois. Venez revivre les débuts de l’école républicaine des années 1900 : une salle de classe fidèlement reconstitué, mobilier d’époques, livres de classe, encrier, porte-plumes, odeurs…Toute une ambiance, nostalgie pour les uns et découverte pour les autres.
Acceptez de revivre ces années, écrivez à l’encre violette, mais attention aux tâches ! Sur réservation, des animations sont mises en place pour les individuelles ou pour les groupes (familles, Maison de retraite, scolaires, enseignants…)
Des expositions peuvent être présenté : Jeux d’enfants d’autrefois et le certificat d’études. De nombreux documents (de 1875 à 1950) peuvent être mise à disposition : des étudiants, des chercheurs, des professeurs, des passionnées. A l’issue des visites, on peut s’arrêter à la boutique souvenir : plumiers, cartes postales, porte-plumes etc…
Horaires :
Toute l’année sur réservation. L’été horaire non définie.
05.45.31.09.97
L'Église et son patrimoine
L'Église et son patrimoine
Outre le précieux héritage naturel, Saint-Fraigne recèle aussi un patrimoine bâti important et de qualité : vestige d’une motte castrale, ancien prieuré et église prieural, logis, villages, lavoir, etc. Saint-Fraigne était le siège d’une châtellenie assez importante. En 785, dès la fondation de l’abbaye de Charroux, la terre de Saint-Fraigne devint la possession des religieux de cette maison. Le prieuré en dépendait aussi au XIᵉ siècle, mais à la fin du XVIIIᵉ siècle, il appartenait aux augustins. Les prieurs, nommés par le roi, étaient en même temps seigneurs de la paroisse.
L’Eglise de Saint-Fraigne (XI) a été restaurée en 1868 et est décorée de fresques modernes. À côtés d’elle se trouve un vieux château (logis prieural) en ruines, son origine remonte à la Renaissance.
Le château de Biarge appartenait jadis aux Béchet puis aux Pandin. Le village de Boisbaudrant possède un vieux logis qui a appartenu aux de La Rochefoucauld, et un four à pain récemment restauré. Le village de Richard est célèbre pour sa liqueur de pissenlit Cochet d’Or.
Saint-Fraigne est le berceau de la famille du chimiste Paul Emile dit François Le Coq de Boisbaudran (Né à Cognac en 1888 et mort en 1912 à Paris) qui découvrit en 1870 un nouveau métal utilisé notamment en médecine dans la détection de tumeurs osseuses malignes (scintigraphie au gallium). Il donna le nom de gallium à sa découverte, du nom latin « gallus » signifiant coq, comme un écho à son patronyme.

L'Église de Saint Fraigne
Saint-Fraigne possède l’un des plus remarquables et des plus saisissants témoignages de la peinture murale contemporaine française ; le décor peint du chœur et du chemin de croix de l’église réalisé de 1944 à 1951 par cet artiste étonnant que fut Louis Mazetier (1888 – 1952).
L’église romane était pourvue d’un chevet à trois pans, dont les vestiges ont été remployés lors de la construction de l’actuelle sacristie. Dès 1840, on envisage de rebâtir l’église en conservant le clocher, reconstruit en 1787. Gaschtofte dressa en 1867 les plans de l’église que l’on voit aujourd’hui. Le curé contacta le maitre verrier Louis Mazetier qui orna le chœur d’un décor peint. Ce chantier occupa l’artiste 8 ans.
Les peintures murales de Louis Mazetier sont classées Monument Historiques. L’église actuelle a été édifiée en 1868 à l’emplacement de l’ancienne église prieurale dont elle a conservé le clocher datant de 1787 ainsi que de beaux vestiges provenant de l’ancienne abside romane réemployés pour la construction de la sacristie. Mais la grande richesse de l’église paroissiale de Saint-Fraigne réside dans ses peintures murales réalisées entre 1944-1952, Louis Mazetier, peintre et maître-verrier, considéré comme l’un des meilleurs créateurs français d’art religieux du début du XXᵉ siècle.
Ce décor mural classé MH en 1999 est le fruit du hasard et de l’amitié qui lia l’artiste et Ferdinand Couffignal, curé de la paroisse de Saint-Fraigne de 1910 à 1972.


Venez découvrir :
- Les ruines du château du Courtioux (XVI siècles)
- Le village de Merlageau
- Le château de Biarge
- La butte du château d’Adam
- Le circuit boisé
- L’Eglise avec ses fresques contemporaines de Louis
- Mazetier
- Le logis
- Une aire de pique-nique vous permettra de vous restaurer.
Collecte de fonds
Saint-Fraigne a mis en place une collecte de fonds afin de restaurer l’Église. Merci de rejoindre la fondation du patrimoine

Gîtes et chambres d'hôtes

Gîtes Des Bodins
Gîte traditionnel à louer en Charente dans le sud-ouest de la France

Gîtes La Gensatière
Gîte traditionnel à louer en Charente dans le sud-ouest de la France
Aire de camping car

Aire de camping-car
AIR DE CAMPING CAR SAINT-FRAIGNE
Située dans un village calme
L’Aire de camping car est gratuite,d’une capacité d’une dizaine de camping-cars. ouverte toute l’année aux camping car, fourgons et vans autonome, près du stade .
A disposition une borne de service pour l’eau ,les toilettes et les eaux grises et une autre pour l’électricité.
Les jetons »Euros Relais » sont en vente à la Mairie le matin de 9 h 00 à 12 h 30 et à la boulangerie aux horaires d’ouverture, y compris le week-end.(Prix de l’eau 2 Euros les 80 litres et prix de l’électricité 2 Euros l’heure ).
Les plus de l’aire
Avec son église »Ensemble des peintures murales réalisées par Louis MAZETIER avec celles exécutées après sa mort par Laurent Escap, ainsi que le vitrail dans le clocher-porche.
Son musée de l’école : Dans le cadre d’une authentique école ancienne (1852, gravé sur la façade) est présentée une collection d’objets, de mobilier et de documents tous collectés dans le département de la Charente .
Ses jardins Éphémères ouverts de juin à octobre situés au cœur du marais de Saint-Fraigne, les jardins éphémères sont inondés chaque hiver, puis renaissent au printemps avec une nouvelle aventure végétale et culturelle. Chaque année, au printemps, artistes, paysagistes, plasticiens ou amateurs s’approprient et interprètent l’espace sur un nouveau thème, offrant aux visiteurs une balade ludique et colorée sur la période estivale.
Vous y trouverez également une boulangerie, un salon de coiffure, un bar-tabac, un atelier de vitrail et une distillerie Pierre Lecat (visite et dégustation sur rendez-vous).
À 6 km de Saint-Fraigne, vous trouverez l’Etang des Gours ainsi que l’Etang de Villefagnan (bases de loisirs avec baignade, promenade, bar-restaurant), proche des Deux-Sèvres, de la Vienne et de la Charente-Maritime.
À 6 km de Saint-Fraigne, vous trouverez l’Etang des Gours ainsi que l’Etang de Villefagnan (bases de loisirs avec baignade, promenade, bar-restaurant), proche des Deux-Sèvres, de la Vienne et de la Charente-Maritime.
Pour toutes demandes d’informations, veuillez contacter les services de la mairie au 05 45 21 37 67 ».
La maison de l'eau

La maison de l'eau
La Maison de L’eau est un pôle regroupant différents acteurs autour de l’eau : le Smabacab et le Siaep Noc et l’Isle Nature. Ils forment un centre de ressource et de pédagogie sur les thèmes de la préservation de la biodiversité et de la ressource en eau. Ce pôle accueille les scolaires et le grand public tout au long de l’année. Des animations y sont proposées.

Venir à Saint-Fraigne
Venir à Saint-Fraigne
Saint-Fraigne est une commune du Nord Charente située à 7 km au nord d’Aigre, 36 km au nord-ouest d’Angoulême et à 1 h de l’océan atlantique.
Elle est de beaucoup la plus vaste du canton d’Aigre.
Le bourg est aussi à 10 km au sud-ouest de Villefagnan, 18 km de Ruffec et 18 km au sud de Chef-Boutonne. La principale voie de communication est la D737 d’Angoulême à Niort par Chef-Boutonne, entre Aigre et Longré, qui traverse toute la commune du sud au nord et dessert le bourg de Saint-Fraigne.
La gare la plus proche est celle de Luxé, à 12 km, desservie par des TER à destination d’Angoulême, Poitiers et Bordeaux.
La commune est traversée par le méridien de Greenwich.
Venez découvrir :
- La Gensatière
- Le pigeonnier carré
- Une aire de camping-car
- La cave
- Le restaurant « de la terre à l’assiette » vous permettra de vous restaurer
Notre histoire
Le bourg de St Fraigne
Des vestiges de l’Antiquité ont été trouvés sur la commune :
Statuette de Diane, ustensiles de cuisine, fibule mérovingienne, tegulae, sarcophages17. Il a existé une motte castrale au lieu-dit Château Adam18. Un prieuré, le prieuré Notre-Dame de Saint-Fraigne a été donné par le comte Roger de Limoges à l’abbaye de Charroux en 869. À 1 500 m environ du bourg, on trouve le château de Biarge.
C’est pendant près de 3 siècles le siège d’une petite seigneurie possédée par une branche cadette de la famille Béchet, une des plus anciennes du Poitou, aujourd’hui éteinte. Une statuette de Diane en calcaire a été trouvé au lieu dit Richard. Il y avait une exploitation de tourbières, fondamentale au début du XX ème siécle.

La commune de Saint-Fraigne qui porte le nom d’un saint ermite venu se retirer dans cette contrée, est implantée sur des terres marécageuses baignées par deux affluents du fleuve Charente : l’Osme (ou Aume) et la Couture.
Dans cette région rurale du Nord de la Charente, la vie des habitants est placée sous le signe de l’interdépendance : un commerce, une activité qui disparait et ce sont des familles qui déménagent.
Pour ne pas capituler devant cette désertification progressive, le Conseil Municipal a eu la volonté de réagir et d’initier une dynamique touristique et économique.
À 35 minutes d’Angoulême, Saint-Fraigne est un village atypique qui recèle un patrimoine important : on y note la présence de fresques réalisées par un célèbre maître-verrier vendéen, Louis Mazetier (1888-1952, décédé à Saint-Fraigne) dans l’église paroissiale.
Sa zone humide, elle, présente un intérêt écologique de toute première en France. C’est pourquoi le Conseil municipal a souhaité valoriser ses éléments patrimoniaux et les faire partager au plus grand nombre.
Ainsi, en 2000, le Conseil Municipal, ouvrit au public, le site de l‘Isle Nature. Trait d’union entre le village et la zone humide, la création des jardins à thème est le point de départ d’un cheminement de découverte du patrimoine de la vallée. Des architectes-paysagistes, des plasticiens, des comédiens animent le site et inscrivent le village de Saint-Fraigne dans une dynamique de développement culturel durable.
Outre cette initiative de revitalisation complète du village, ce projet s’accompagne d’une recherche de diversification des productions locales avec notamment la re-introduction de la culture de chanvre sur le canton.
La combinaison entre tourisme, culture et valorisation des activités agricoles, illustre ici de nouvelles perspectives pour nos territoires ruraux.
Saint-Fraigne, du Néolithique
à la période gallo-romaine
La « cité lacustre » de l’Osme : qui, ayant fréquenté l’école primaire voici quelques décennies, n’a souvenir de ces belles images des côtés lacustres (ou palafittes) du Néolithique admiré dans ses livres d’histoire ?
Dès les premières découvertes helvétiques, au milieu du XIXe siècle, on se mit à vouloir en découvrir un peu partout dans les milieux palustres, ou dans les tourbes, qui se forment, comme l’on sait, dans des lieux autrefois ennoyés et demeures humides.
Les tourbières de Saint-Fraigne, dans lesquelles on trouvait couramment et où l’on recueille encore des bois d’aspect très ancien et bien conservé, se prêtaient admirablement à une telle quête. C’est d’abord celle de l’Osme qu’on pensa, à partir d’observation d’ailleurs assez sommaire, en identifiant une, sur laquelle le préhistorien charentais Alexis Favraud attira l’attention à plusieurs reprises.
Depuis le XIXᵉ siècle et le début du XXᵉ siècle, l’image que nous avons des palafittes a bien évolué. Nous savons aussi désormais qu’elles ne se trouvent que dans les lacs de l’arc alpin. Pour les « cités lacustres » des marais de Saint-Fraigne, comme bien d’autres lieux, un examen objectif des faits montre sans équivoque que les découvertes, bien authentiques et effectivement néolithiques, ont été surinterprétées. Aussi sont-elles à ranger parmi les mythes archéologiques et l’hypothèse de leur existence dans l’historiographie de la recherche préhistorique en Charente.
Un champ fortifié, qui livra de l’outillage et des pointes de flèches en silex, est mentionné au Châtelliers par Alexis Favraud. Si une occupation néolithique ne fait pas de doute, la date de construction des défenses du site reste inconnue.
À propos de la période néolithique, il faut dire un mot des pirogues monoxyles (c’est-à-dire creusés dans un unique tronc d’arbres) extraites des tourbières de Chantemerle vers 1965 et de Gouge 5 ans plus tard environ. La première fut malheureusement brulée, mais la seconde a été conservée et transportée au collège d’Aigre. On pouvait penser à une date élevée pour les primitives embarcations. Pourquoi pas le Néolithiques, ou l’âge de Bronze ? La datation par le carbone 14 de celle de Gouge devait montrer qu’il n’en est rien, du moins pour celle-ci, mais que, bien au contraire, il s’agit d’une embarcation d’époque moderne. Beaucoup s’en sont étonné. Il n’y a pas lieu, si l’on connait en effet en France des pirogues monoxyles remontant jusqu’au Mésolithique, il n’en manque pas d’époque historique, en particulier du Moyen Âge. Et, au XIXᵉ siècles, il en voguait encore sur le Danube.

Présence de l’âge de Bronze
Quelques vestiges isolés indiquent une fréquentation du territoire de Saint-Fraigne pendant l’âge du Bronze : un tesson décoré venant d’une jarre de stockage du Bronze ancien, vers 1800-1600 avant J.C de la tourbière de l’Osme.
À propos de l’âge du Bronze, on se saurait passé sous silence le curieux dépôt de haches de La Font Brisson aux Gours, parfois mentionnée par erreur sur la commune de Saint-Fraigne, dont l’« inventeur » « informa » le préhistorien Gustave Chauvet, lequel préféra sagement n’en tenir aucun compte dans ses travaux. Et pour cause : une grossière forgerie, réunissant objets authentiques, mais de dates incompatibles de Bronze moyen et de l’âge du Fer, et faux purs et simples. Des âges du Fer, il n’est pas connu de vestiges à cette date.
Période gallo-romaine
Quelques découvertes sporadiques ont été signalées au XIX -ème siècles. En 1881, J.Maurin informa la Société archéologique et historique de la Charente de la trouvaille, dans un lieu non précisé « aux environs de Saint-Fraigne », d’une statue présumée gallo-romaine, qu’il ne décrit pas, « dans un trou rempli de pierres, où se trouvaient, l’a-t-on assuré, quelque esquilles d’os mêlées de charbon ». S’agissait-il d’une sépulture à incinération ? Aucun contrôle n’est plus possible. Une belle statuette de Diane en calcaire, trouvée au Lieu-dit Richard, acquise par l’érudit Philippe Delamin, fut remise par ses héritiers au musée de la Société archéologique et historique de la Charente.
À un kilomètre environ de l’emplacement de la découverte de cette statuette, furent dégagés plusieurs bassins en béton. La description de cuvettes de vraisemblances qu’ils appartenaient à une exploitation vinicole gallo-romaine.
Saint-Fraigne dans le Pays d'Aigre
Le Pays d’Aigre, histoire de 18 communes entre vallons, plaines, forêts et marais, a été créé le 23 décembre 1993. Cette ancienne communauté de communes, dont le siège était à Aigre, rassemblait les communes de Barbezières, Bessé, Charmé, Ebréon, Fouqueure, Les Gours, Ligné, Lupsault, Oradour, Ranville-Breuillaud, Saint-Fraigne, Tusson, Verdille, Villejésus ainsi que Ambérac (du canton de Saint-Amant-de-Boixe) et Marcillac-Lanville et Mons (du canton du Roullacais).
Depuis bien des années (1633), le marché du jeudi attire les habitants de ces villages voisins. En effet, c’était à l’époque, un lieu de transaction important pour les grains et l’alcool. De plus, cette commune était attrayante puisqu’elle proposait des services de la vie quotidienne tels que la banque, le médecin, la pharmacie ou les commerces.
En 2008, Franck Bonnet est élu président jusqu’en 2014. En 2014, la communauté de commune comptait 4 536 habitants.
Cette communauté de commune disparaîtra au 1er janvier 2017 suite à la fusion avec la communauté de commune de la Boixe (14 communes) et du Pays Manslois (27 communes) pour former la nouvelle communauté de communes à laquelle Saint-Fraigne appartient aujourd’hui : Cœur de Charente.
Commerces / Entreprises
Commerces et entreprises
Toutes les entreprises et commerces da la commune de Saint-Fraigne en Charente